Economie

Faible mobilisation des recettes en Ituri: l’aveu de l’Inspection provinciale des Finances

Lors d’un entretien avec la presse, M. Guillain Lobeya Amisi, inspecteur provincial des Finances a reconnu la faiblesse des services d’assiettes à mobiliser les recettes. L’insécurité et le coulage sont parmi les facteurs qui sont à la base de cette situation.

L’inspecteur provincial des Finances rassure que des mesures sont déjà prises pour arrêter l’hémorragie, car il y une tendance à l’amélioration de la situation sécuritaire, nonobstant quelques petits soucis sur la route nationale N° 4 sur l’axe Mambasa-Komanda, une artère vitale devenu la principale cible des terroristes des ADF, la route Komanda-Luna, Bunia-Mahagi qui font aussi face à la même situation qui affecte en conséquence les recettes. Mais cela ne peut pas empêcher à ce qu’on veille à l’encadrement des recettes. Il faillait avoir le canevas des rapports entre l’inspection provinciale des Finances (IPF) et la direction générale des recettes provinciales de l’Ituri (DGRPI).  Chose faite et ce canevas contiendra la signature de la régie et les services d’assiettes. Ce qui permettra à chacun d’être gardien de l’autre afin de bien canaliser les recettes de l’Etat.

Guillain Lobeya IPF de l’Ituri

Avec les deux logiciels informatiques IGOV et Flash qui accompagnent la régie et les services d’assiettes dans la constatation, la liquidation et le recouvrement, les uns et les autres vont se surveiller mutuellement pour une bonne canalisation des recettes.  Ces mesures ont été prises lors des séances de travail tripartites entre le cabinet du gouverneur militaire, IPF et DGRPI. Elles seront suivies à la lettre pour leur application car tout est régi par la loi mère relative aux finances publiques qui accrédite les lignes de conduite. Il y a aussi le règlement comptable qui donne une bonne orientation sur la perception des recettes en sachant qui veut ou fait quoi? Nous nous sommes entendus sur un modèle concis avec DGRPI car lors la constatation et la liquidation, il y a une note de débit émis par les services d’assiettes, a-t-il déclaré et d’ajouter que DGRPI prend en charge l’ordonnance et fait le recouvrement en émettant la note de perception à la fin du mois malgré les documents cités. M. Guillain Lobeya Amisi a enfin révélé que désormais une réunion de conciliation des chiffres se tiendra avant le 10ème jour de chaque mois pour confronter les services d’assiettes et  DGRPI afin d’éviter toute la confusion et tirer les choses au clair.

Patrick Ndibu van Mutombo

 

 

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